12 octobre 1492 Christophe Colomb, découvre l’Amérique

12 octobre 1492 Christophe Colomb, découvre l’Amérique

Christophe Colomb atteint le Nouveau Monde

Christophe Colomb, découvre l’Amérique

Christophe Colomb Juif ?

 

Contexte de l'époque

Alors qu’environ cinq cent mille Juifs vivaient en Terre Espagnole depuis 15 siècles, c’est vers la fin du 14e siècle, précisément en 1391, que des émeutes éclatèrent dans tout l’Espagne et que plusieurs dizaines de milliers de Juifs se firent massacrer.

D’autres dizaines de milliers de Juifs se virent contraints de se convertir au christianisme en échange d’avoir la vie sauve.

Dans cette Espagne reconquise aux Maures, Isabelle la catholique et Ferdinand de Castille promulguèrent, le 31 Mars 1492, le fameux Décret de l’Alhambra, censé empêcher une re-judaïsation des« nouveaux chrétiens » et mettre un terme définitif à la présence Juive.

Les termes de ce décret laissaient quatre mois aux Juifs pour choisir entre la conversion au christianisme ou l’exil.

Un tribunal de l’inquisition fut institué afin de traquer les « crypto-Juifs » soupçonnés de continuer en secret les Rites et coutumes du Judaïsme.

Pour ceux des Juifs qui avaient choisi l’exil, leurs routes furent pavées d’obstacles les uns plus difficiles que les autres.

Les voies maritimes monopolisées par les marins Génois étaient les plus dangereuses.

Les Génois n’hésitaient pas à abuser de ces Hébreux fuyards en les dépouillant et en leur faisant subir des viols et toutes sortes de sévices, allant jusqu’à les vendre comme esclaves sur les côtes d’Afrique du nord.

Sur le demi-million de Juifs présents en Espagne en 1492, la moitié se convertit et l’autre moitié prit la fuite.

Une fuite qui s’organisa le plus souvent au Portugal pays voisin, qui tira d’abord de cette immigration soudaine, un profit, en imposant une taxe d’entrée forcée.

Par la suite en 1497 le Portugal instaurera à son tour, le principe obligatoire de « la conversion ou la mort ».

Christophe Colomb naquit, à Gènes en Italie et tout prouverait à croire qu’il descendrait de Marranes de Galice convertit en 1391.

Dès son plus jeune âge, Christophe Colomb fréquenta les communautés juives locales et il semblerait qu’il fut très féru et plutôt connaisseur des textes de la Thora et de la Kabbale.

C’est aussi à travers les ouvrages de certains cartographes Juifs renommés, qu’il acquit ses connaissances géographiques, dont le célèbre Abraham Zacuto son ancêtre du côté maternel et qui semble être à l’origine de sa passion pour l’histoire des Marranes.

Sur le plan intellectuel, sa formation fut assurée par des gens d’origine Juive.

Lorsque Christophe Colomb, proposa à Isabelle la catholique et Ferdinand de Castille de financer une expédition maritime pour découvrir une nouvelle route des Indes, il essuya un refus catégorique de la part des souverains Espagnols.

 

Découvrir un havre de paix pour les Juifs

Sa motivation première et secrète était de découvrir un havre de paix pour les Juifs d’Espagne persécutés.

Après la découverte du Nouveau Monde, l'Espagne introduisit l'Inquisition dans ses colonies américaines et procéda contre les Maranos et les Juifs qui y avaient cherché refuge.

Ce furent alors le Trésorier et ministre des Finances marrane, Luis de Santangel, ainsi que le Trésorier Royal Gabriel Sanchez lui aussi marrane converti, bientôt imités par d’autres riches marranes, offrirent de financer eux-mêmes le voyage de Christophe Colomb.

Ainsi tous partageaient ce même rêve et ce même désir secret de découvrir une terre d’accueil pour les Juifs expulsés.

Certains allèrent même jusqu’à imaginer qu’ils pourraient retrouver au cours de ce long périple, les 10 tribus perdues 2000 ans plus tôt, à la suite de l’exil en Babylonie.

Le successeur de Torquemada, le savant dominicain Diego Deza, ami et patron de Christophe Colomb était tout aussi cruel que lui envers les juifs et a condamné de nombreux Maranos.

Pourtant, d'origine juive du côté de sa mère, et malgré sa cruauté envers les juifs, il a été lui-même accusé de judaïsation.

 

Origine de Christophe Colomb

Ferdinand V et Isabelle 1er étaient roi et reine de Castille en tandem de 1474 à 1504.

Selon des historiens juifs, Christophe Colomb s'appelait Cristobal Colon et était le fils de Susanna Fontanarossa et de Domingo Colon de Pontevedra, un nom reconnu comme Juif et qui n’était pas des plus faciles à porter face à l’inquisition.

En Espagne, ce patronyme est porté par des juifs, certains déférés devant l’Inquisition.

A cette époque, même des juifs convertis continuaient à être persécutés et étaient contraints de quitter leur pays et d'autres Conversos continuaient de pratiquer le judaïsme en secret.

Colomb vécut à l’époque de l’Inquisition, durant laquelle les Anoussim, les Juifs qui pratiquèrent leur foi en cachette, vivaient sous une menace constante d’arrestation et de tortures mortelles.

Plusieurs auteurs (le premier est Salvador de Madariaga en 1952) ont soutenu une théorie selon laquelle Christophe Colomb aurait des origines juives ibériques (famille juive de Galice ayant trouvé refuge à Gênes) et aurait été un Converso, Juif converti publiquement de force au christianisme.

Cette hypothèse éloquente s'appuie notamment sur ses lettres et manuscrits personnels et ceux de ses contemporains tient à la langue dans laquelle ils sont écrits, laquelle est difficile à reconnaître pour la plupart des Espagnols de naissance.

Cette langue qui contient des caractères et termes hébraïques et que l'on retrouve uniquement dans cette langue bien précise, est le Ladino.

La professeure de linguistique Estelle Irizarry, après avoir analysé la langue de centaines de lettres similaires, en a conclu qu’ils étaient écrits en espagnol castillan, Ladino, un dialecte judéo-espagnol.

Le ladino ou le judéo-espagnol est une langue judéo-romane dérivée du vieux castillan (espagnol) et de l'hébreu.

Elle est parlée aujourd'hui par un certain nombre de Juifs séfarades descendants des Juifs expulsés d'Espagne en 1492 par le décret de l'Alhambra.

Les voies maritimes monopolisées par les marins Génois étaient les plus dangereuses.

Les Génois n’hésitaient pas à abuser de ces Hébreux fuyards en les dépouillant et en leur faisant subir des viols et toutes sortes de sévices, allant jusqu’à les vendre comme esclaves sur les côtes d’Afrique du nord.

 

Spiritualité

Christophe Colomb a écrit que la Terre n’était pas ronde mais en forme de poire avec, sur un côté, un mamelon en forme de sein de femme.

La pointe de ce sein située dans la zone équatoriale était la partie du globe la plus proche du ciel et Colomb pensait que là devrait se trouver le Paradis décrit dans la Genèse.

Il écrivait :

« Personne ne peut atteindre ce Paradis terrestre, sauf par la Volonté divine ».

Il est certes attiré, avant toute chose, par l’appât de l’or.

Salvador de Madariaga dans son livre étonnant, révèle ce que fut sans doute le but secret de la conquête des Amériques :

Amasser des richesses pour reconstruire le Temple de Salomon à Jérusalem.

Colomb pensait sincèrement qu’il était missionné par Dieu pour accomplir de grands exploits, et cette idée le soutint puissamment dans son entreprise.

Il s’appuie sur Esdras pour estimer la largeur de la mer.

Six parties de la Terre sont sèches et il y en a une sous l’eau et sur les prophéties des Hébreux pour prévoir la fin du monde, qu’il fixe à l’an 1656.

C’est pour cette raison qu’il presse le roi et la reine d’Espagne « de se lancer dans l’entreprise de la conquête des Indes ».

Salvador Madariaga écrit, à propos de la mission dont Colomb se croyait chargé :

« Il était l’agent du Seigneur, choisi non seulement pour conquérir un monde nouveau, n’existant jusque-là que dans son imagination, mais aussi pour faire face à ce roi et à cette reine qui opprimaient la moitié de son peuple et se préparaient à envoyer l’autre dans un exil inhumain. »

Il invoque Abraham, Moïse, Isaac, Sarah, Isaïe ; après sa réussite, il se compare à David.

Grisé, il brûle d’imiter les prophéties bibliques.

Il gémit, se juge opprimé, se couvre la tête de cendres et finalement écrit un Livre de Prophéties qui, malheureusement, ne nous est pas parvenu, mais qui traitait du problème de la restauration d’Israël, soit en Palestine, soit dans les Indes Occidentales.

Sa signature, incontestablement, veut avoir un caractère magique et talismanique.

Il s’agit effectivement d’un pentacle, juif et kabbaliste.

Comme tous les Juifs, même s’ils sont convertis (les Conversos), il attache un grand crédit aux forces « mystérieuses » qui doivent l’aider à accomplir sa « mission ».

Un israélite kabbaliste, M. Maurice David, a révélé à Madariaga que fils et petit-fils de rabbins, lorsqu’il avait vu le monogramme qui se trouve dans le coin supérieur gauche de toutes les lettres qu’il a adressées à son fils Diego, sauf une, il avait reconnu celui que son père et son grand-père inscrivaient toujours au même endroit sur toutes leurs lettres.

C’était une vieille salutation hébraïque, une bénédiction.

D’autres opinions en concluent que Colomb a voyagé en Asie dans le but d’obtenir suffisamment d’or pour financer une croisade, cela en vue de reconquérir Jérusalem et de reconstruire le temple sacré des Juifs.

Selon Dr Gerhard Falk, auteur de Man’s Ascent to Reason (L’ascension humaine vers la raison), il aurait amené un interprète hébraïque avec lui, dans l’espoir de retrouver les dix tribus perdues.

D’où la comptine populaire:

“In 1492, Columbus sailed the ocean blue. His interpreter was Lou, he was a Jew and that is true”.

« En 1492, Colomb a navigué dans l’océan bleu. Son interprète s’appelait Lou, il était juif et c’est bien vrai.»

Le jour du départ de Colomb est aussi d’une importance notoire.

On raconte qu’il avait prévu à l’origine de lever les voiles à Ticha Béav, mais avait repoussé son voyage parce que dans la tradition juive, cette date est considérée de mauvaise augure pour des entreprises aussi périlleuses.

Au lieu de cela, il entama son odyssée le 03 août, le 11 Av, deux jours après la date d’application du décret de l’Alhambra où les Juifs durent choisir entre la conversion au christianisme et l’expulsion d’Espagne.

Difficile à croire que le choix de cette date de départ soit dû au simple hasard ?

 

Les lettres

Quand il écrivait une lettre privée à son fils Diégo, en haut à gauche il inscrivait les initiales Bet et Hei correspondant à la prière Juive Béezrat Hachem, (avec l’aide de Dieu), expression typiquement Juive.

Egalement ses signatures au bas de ses lettres comprenaient le contenu des initiales d’une bénédiction hébraïque à savoir la représentation triangulaire symbolisant l’étoile de David à 6 pointes.

Jose Erugo, Otero Sanchez et Nicholas Dias Perez en sont arrivés à la conclusion que Colomb était, en réalité, un Juif secret dont le voyage aux Indes poursuivait un tout autre objectif que celui affiché.

Le contenu des lettres personnelles et du journal de bord de Colomb s’avèrent les plus révélatrices.

Une autre révélation tient au mystérieux monogramme, écrit de droite à gauche, retrouvé sur l’une de ses lettres.

Pour citer le linguiste sémitique Maurice David, qui a découvert la signification des symboles:

« Sur toutes ces lettres intimes, le lecteur attentif peut déceler dans le coin supérieur gauche un petit monogramme qui n’est autre qu’un ancien salut hébraïque fréquemment employé par les Juifs religieux dans le monde entier, encore jusqu’à aujourd’hui. »

Le symbole auquel il fait référence étaient les lettres hébraïques Beth et hé, qui comme nous le savons sont les initiales de l’expression béezrat Hachem, avec l’aide de Dieu.

La lettre de Colomb adressée au roi et à la reine fut la seule et unique de ses treize lettres à ne pas contenir ce symbole, ce qui n’a rien d’étonnant.

 

Simon Wiesenthal

Dans son œuvre, Sails of Hope (Les voiles de l’espoir), Simon Wiesenthal suggère que le motif réel du voyage de Colomb était de trouver un havre de paix pour les Juifs.

Il postule que Colomb était un séfarade soucieux de cacher son judaïsme mais aussi désireux de trouver un lieu de refuge pour ses compatriotes persécutés.

Il affirme que l'idée de Colomb de naviguer vers l'ouest pour atteindre les Indes était moins le résultat des théories géographiques de l'époque que de sa foi dans certains textes bibliques, en particulier le Livre d'Isaïe.

Il aurait choisi sa route en fonction de certains écrits bibliques, en particulier le livre d’Isaïe, citant à plusieurs reprises deux versets de ce livre :

« Car les îles espèrent en moi, et les navires de Tarsis sont en tête, pour ramener de loin tes enfants, avec leur argent et leur or. » (60:9) et « Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre » (65:17).

Comme celui qui dit (65.17) : « car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre pour (60.9) ramener de loin les enfants avec leur argent et leur or. »

Selon Wiesenthal, Colomb a estimé que ses voyages avaient confirmé ces prophéties.

 

Financement

Les gens présument que l’expédition de Colomb fut financée par le roi Ferdinand et la reine Isabelle.

Mais selon Charles Garcia de CNN, ce furent deux « Conversos » (juifs convertis au catholicisme) Luis de Santangel et Gabriel Sanchez ainsi que l’illustre rabbin Don Isaac Abravanel, qui financèrent de leurs propres deniers son voyage.

Ce fait historique devrait soulever une autre question : pourquoi ces Juifs s’intéressèrent-ils à l’expédition de Colomb ?

Lorsque Christophe Colomb, proposa à Isabelle la catholique et Ferdinand de Castille de financer une expédition maritime pour découvrir une nouvelle route des Indes, il essuya un refus catégorique de la part des souverains Espagnols.

Ce furent alors le Trésorier et ministre des Finances marrane, Luis de Santangel, ainsi que le Trésorier Royal Gabriel Sanchez lui aussi marrane converti, bientôt imités par d’autres riches marranes, qui offrirent de financer eux-mêmes le voyage de Christophe Colomb.

Ainsi tous partageaient ce même rêve et ce même désir secret de découvrir une terre d’accueil pour les Juifs expulsés.

Certains allèrent même jusqu’à imaginer qu’ils pourraient retrouver au cours de ce long périple, les 10 tribus perdues 2000 ans plus tôt, à la suite de l’exil en Babylonie.

Le départ des caravelles fixé le 31 juillet 1492, et par une étrange coïncidence le même jour que la date limite du décret de l’Alhambra obligeant les Juifs à quitter l’Espagne fut repoussé de plusieurs jours par Christophe Colomb, car ce 31 juillet correspondait au 9 Av, jour de mauvaise augure, de deuil et de jeune car c’était le jour de la destruction du 1 et 2 Temple de Jérusalem.

Il emmena avec lui un interprète parlant Hébreu Luis de Torres, un Juif qui pour pouvoir se joindre à l’expédition se convertit au christianisme, mais quand il débarqua en Amérique constata que les Amérindiens ne parlaient pas l’hébreu, il décida de ne pas rentrer en Espagne et s’installa à Cuba.

L’éducation de Christophe Colomb fit qu’il employait des mots et des phrases de la Thora, qui ont éveillé la curiosité de plusieurs historiens.

Ainsi, lorsqu’il évoquait le premier et le deuxième Temple de Jérusalem, il employait le mot «maison».

C’est une traduction littérale de l’hébreu « Bayit » au lieu de Temple tel que le faisaient les chrétiens de l’époque.

Il était également capable de citer longuement des textes de la Thora et des prières juives, ce qui est étonnant pour une personne que l’on prétend chrétienne.

Christophe Colomb écrivit sa première lettre à son premier voyage aux marranes Luis de Santangel et Gabriel Sanchez qui avaient subi dans leurs familles les foudres de l’inquisition et le bûcher pour certain de leurs parents afin de les remercier pour leur aide et leur financement.

Le 2ème voyage de Colomb fut lui financé par les gains obtenus de la vente des propriétés juives expropriées à la suite de l’expulsion de 1492.

Après son second voyage en Amérique Colomb découvrit la Jamaïque.

Il obtint le titre de vice-roi de l’île et réussit à convaincre les souverains Espagnols d’autoriser des marranes à y émigrer, alors qu’il était interdit aux nouveaux chrétiens de quitter l’Espagne pour le nouveau monde.

 

Testament

Trois des derniers souhaits du testament de Colomb offrent un certain nombre d’indices concluants quant à son identité.

Tout d’abord, il ordonna qu’un dixième de son patrimoine soit donné en charité en vue de la dot de jeunes filles nécessiteuses, une coutume juive communément pratiquée qui remonte à très longtemps.

Par ailleurs, il demanda à ce qu’on transmette de l’argent à un certain juif qui vivait à proximité du quartier juif de Lisbonne.

Enfin, détail particulièrement révélateur, son testament semble contenir une espèce de signature secrète, une forme triangulaire composée de points et de lettres qui ressemble à des inscriptions découvertes sur des pierres tombales de cimetières juifs en Espagne.

Colomb donna même à ses enfants l’ordre de perpétuer ce mystérieux symbole.

En la traduisant, on s’est aperçu que cette signature secrète renfermait une prière censée remplacer le kaddish (prière mortuaire juive) hébraïque, dont la récitation était interdite en Espagne.

Ce subterfuge permit à Colomb de charger secrètement ses enfants de réciter la prière du kaddish pour lui.

Bien que ces thèses aient été étayées à plusieurs reprises, les historiens actuels privilégient l'origine génoise tout en reconnaissant qu'il n'est pas exclu que Colomb, homme cultivé connaissant des éléments de la religion juive mais catholique pieux, ait pu avoir une ascendance juive mais dans ce cas lointaine.

Avant sa mort, il demanda à ses enfants et à sa belle-fille Maria de Toledo veuve de son fils Diego de protéger les marranes d’origine Juive et d’empêcher l’inquisition de s’installer à la Jamaïque. (Après la découverte du Nouveau Monde, l'Espagne introduisit l'Inquisition dans ses colonies américaines et procéda contre les Maranos et les Juifs qui y avaient cherché refuge sauf la Jamaïque)

L’église catholique a refusé de canoniser Colomb quand elle apprit qu’il était judaïsant selon l’écrivain Oscar Serrano.

 

D’après l’historien Salvador de Madariaga

L'historien Salvador de Madariaga, fais imprimer en Angleterre d’abord, en France ensuite, la véritable histoire de Christophe Colomb.

Au XVe siècle, les chercheurs d’aventures et les poètes rêvaient d’îles fabuleuses : Antilia ou les Sept Cités, San Brandan, Brazil, la Mano Satanaxia, etc., qu’ils situaient dans la Mer Ténébreuse, bien au-delà des colonnes d’Hercule.

On les appelait isles Fortunées et beaucoup d’Occidentaux, dont Christophe Colomb, pensaient qu’elles étaient le Paradis terrestre de la Bible et aussi le réceptacle de prodigieuses gemmes et de pépites d’or.

Il a écrit que la Terre n’était pas ronde mais en forme de poire avec, sur un côté, un mamelon en forme de sein de femme.

La pointe de ce sein située dans la zone équatoriale était la partie du globe la plus proche du ciel et Colomb pensait que là devrait se trouver le Paradis décrit dans la Genèse.

Personne ne peut atteindre ce Paradis terrestre, écrivait-il, sauf par la « Volonté divine ».

Ce Converso plus ou moins acquis au christianisme avait les qualités et défauts de sa race.

Il était intelligent, âpre au gain et se jugeait supérieur au reste de l’humanité.

S’adressant à ses souverains, il écrivait :

« Ayant expulsé les Juifs, vous m’avez envoyé dans l’Inde et vous m’avez fait grand amiral. Ayant abaissé ma race, vous m’avez élevé ».

Le vrai but : reconstruire le Temple de Jérusalem

Salvador de Madariaga dans son livre étonnant, révèle ce que fut sans doute le but secret de la conquête des Amériques : amasser des richesses pour reconstruire le Temple de Salomon à Jérusalem

A Baza en Espagne, il aurait assuré le roi et la reine que tous les bénéfices qu’il retirerait de son entreprise seraient consacrés à la libération de la maison de Sion et à la reconstruction du Temple.

Colomb pensait sincèrement qu’il était missionné par Dieu pour accomplir de grands exploits, et cette idée le soutint puissamment dans son entreprise.

Il s’appuie sur Esdras pour estimer la largeur de la mer, six parties de la Terre sont sèches et il y en a une sous l’eau, et sur les prophéties des Hébreux pour prévoir la fin du monde, qu’il fixe à l’an 1656.

C’est pour cette raison qu’il presse le roi et la reine d’Espagne « de se lancer dans l’entreprise de la conquête des Indes »

 

Ferdinand V et Isabelle 1er étaient roi et reine de Castille en tandem de 1474 à 1504.

Madariaga écrit, à propos de la mission dont Colomb se croyait chargé :

« Il était l’agent du Seigneur, choisi non seulement pour conquérir un monde nouveau, n’existant jusque-là que dans son imagination, mais aussi pour faire face à ce roi et à cette reine qui opprimaient la moitié de son peuple et se préparaient à envoyer l’autre dans un exil inhumain. »

Il invoque Abraham, Moïse, Isaac, Sarah, Isaïe ; après sa réussite, il se compare à David.

Grisé, il brûle d’imiter les prophéties bibliques : il gémit, se juge opprimé, se couvre la tête de cendres et finalement écrit un Livre de Prophéties qui, malheureusement, ne nous est pas parvenu, mais qui traitait probablement du problème de la restauration d’Israël, soit en Palestine, soit dans les Indes Occidentales.

 

De l’opinion de Maurice Privat :

"Il n’est pas impossible en effet que les Templiers aient été mêlés à cette histoire, de même que les Juifs, car il est impossible de ne pas remarquer que Colomb était un converso ; il « découvrit » l’Amérique dont l’Etat le plus puissant, les USA, devait devenir peu à peu la nouvelle Terre de Sion."

 

Sa signature

Un des grands mystères attachés à Christophe Colomb, outre ceux de sa naissance et de la paternité de la découverte de l’Amérique, est celui de sa signature.

Il s’agit effectivement d’un pantacle, juif et kabbaliste.

Jean Marquès-Rivière a écrit :

"Encore de nos jours, des Juifs utilisent le pantacle appelé le Shadaï que portent tous les enfants israélites au moment de la cérémonie dite Bar-Mitsvah.

C’est une médaille ronde sur laquelle est inscrit, le nom divin Shadaï, dont l’usage est de tradition immémoriale.

Ce nom divin se retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes magiques et pantaculaires."

Cette signature se décompose en deux parties bien distinctes :

La signature, dans le bas : christoferens ; un pantacle surmonte et protège le nom, avec 7 lettres magiques et 6 points qui rappellent les 6 pointes du sceau de Salomon.

Cette magie avait donc pour but, dans l’esprit de l’Amiral (en lisant de droite à gauche, comme en hébreu) :

"De placer sous la protection de Samaël-Satan pour conjurer les tempêtes et découvrir une Terre vers le pays où le soleil se couche. Que Yahvé, le Seigneur, fasse Maître du monde le soussigné Christophe Colomb."

Salvador de Madariaga fait remarquer également la forme triangulaire de la signature et pense à la Kabbale.

Il ajoute que l’arrangement des S pointés fait apparaître l’écu de David (bouclier de David) ce qui est exact.

 

En résumé, les preuves de la judaïté de Christophe Colomb :

 

Contexte

Il y a plus de preuves démontrant que Christophe Colomb était d’origine Juive que de preuves du contraire.

Cinq cent mille Juifs vivaient en Terre Espagnole depuis 15 siècles, c’est vers la fin du 14e siècle, précisément en 1391, que des émeutes éclatèrent dans tout l’Espagne et que plusieurs dizaines de milliers de Juifs se firent massacrer.

Dans cette Espagne reconquise aux Maures, Isabelle la catholique et Ferdinand de Castille promulguèrent, le 31 Mars 1492, le fameux Décret de l’Alhambra, censé empêcher une re-judaïsation des« nouveaux chrétiens » et mettre un terme définitif à la présence Juive.

Les termes de ce décret laissaient quatre mois aux Juifs pour choisir entre la conversion au christianisme ou l’exil.

Christophe Colomb naquit, à Gènes en Italie et tout prouverait à croire qu’il descendrait de Marranes de Galice convertit en 1391.

Christophe Colomb fréquenta les communautés juives locales et il semblerait qu’il fut très féru et plutôt connaisseur des textes de la Thora et de la Kabbale.

C’est aussi à travers les ouvrages de certains cartographes Juifs renommés, qu’il acquit ses connaissances géographiques, dont le célèbre Abraham Zacuto son ancêtre du côté maternel.

 

Origines

Selon des historiens, Christophe Colomb s'appelait Cristobal Colon et était le fils de Susanna Fontanarossa et de Domingo Colon de Pontevedra, un nom reconnu comme Juif et qui n’était pas des plus faciles à porter face à l’inquisition.

En Espagne, ce patronyme est porté par des juifs, certains déférés devant l’Inquisition.

Selon l'historien Salvador de Madariaga en 1952, Christophe Colomb aurait des origines juives ibériques (famille juive de Galice ayant trouvé refuge à Gênes) et aurait été un Converso, Juif converti publiquement de force au christianisme.

Cette hypothèse s'appuie notamment sur des lettres personnelles et manuscrites écrits en Ladino ou judéo-espagnol (langue judéo-romane dérivée du vieux castillan et de l'hébreu.

Elle est parlée aujourd'hui par un certain nombre de Juifs séfarades descendants des Juifs expulsés d'Espagne en 1492 par le décret de l'Alhambra, dans une vaste aire géographique qui s'étend autour du bassin méditerranéen)

De l’opinion de Maurice Privat :

"Il n’est pas impossible en effet que les Templiers aient été mêlés à cette histoire, de même que les Juifs, car il est impossible de ne pas remarquer que Colomb était un converso ; il « découvrit » l’Amérique dont l’Etat le plus puissant, les USA, devait devenir peu à peu la nouvelle Terre de Sion."

 

Le but caché

Dans son œuvre, Sails of Hope (Les voiles de l’espoir), Simon Wiesenthal suggère que le motif réel du voyage de Colomb était de trouver un havre de paix pour les Juifs.

Sa motivation première et secrète était de découvrir un havre de paix pour les Juifs d’Espagne persécutés.

Jose Erugo, Otero Sanchez et Nicholas Dias Perez en sont arrivés à la conclusion que Colomb était, en réalité, un Juif secret dont le voyage aux Indes poursuivait un tout autre objectif que celui affiché.

Selon toujours l'historien Salvador de Madariaga, le but secret de la conquête des Amériques : Amasser des richesses pour reconstruire le Temple de Salomon à Jérusalem.

Le successeur de Torquemada, le savant dominicain Diego Deza, ami et patron de Christophe Colomb était tout aussi cruel que lui envers les juifs et a condamné de nombreux Maranos.

Pourtant, d'origine juive du côté de sa mère, et malgré sa cruauté envers les juifs, il a été lui-même accusé de judaïsation.

 

Financement

Lorsque Christophe Colomb, proposa à Isabelle la catholique et Ferdinand de Castille de financer une expédition maritime pour découvrir une nouvelle route des Indes, il essuya un refus catégorique de la part des souverains Espagnols.

Ce furent deux « Conversos » le Trésorier et ministre des Finances marrane Luis de Santangel et le Trésorier Royal Gabriel Sanchez ainsi que l’illustre rabbin Don Isaac Abravanel, qui financèrent de leurs propres deniers son voyage.

Bientôt imités par d’autres riches marranes, qui offrirent de financer eux-mêmes le voyage de Christophe Colomb.

Tous avaient pour but de découvrir un havre de paix pour les Juifs, thèse également défendue par Charles Garcia de CNN.

 

Spiritualité

Christophe Colomb a écrit que la Terre n’était pas ronde mais en forme de poire avec, sur un côté, un mamelon en forme de sein de femme.

La pointe de ce sein située dans la zone équatoriale était la partie du globe la plus proche du ciel et Colomb pensait que là devrait se trouver le Paradis décrit dans la Genèse.

Il aurait choisi sa route en fonction de certains écrits bibliques, en particulier le livre d’Isaïe, citant à plusieurs reprises deux versets de ce livre.

Colomb pensait sincèrement qu’il était missionné par Dieu pour accomplir de grands exploits.

Il s’appuie sur Esdras pour estimer la largeur de la mer.

Six parties de la Terre sont sèches et il y en a une sous l’eau et sur les prophéties des Hébreux.

Il invoque Abraham, Moïse, Isaac, Sarah, Isaïe ; après sa réussite, il se compare à David.

Il a écrit un Livre de Prophéties qui, malheureusement, ne nous est pas parvenu, qui traitait du problème de la restauration d’Israël, soit en Palestine, soit dans les Indes Occidentales.

L’éducation de Christophe Colomb fit qu’il employait des mots et des phrases de la Thora, qui ont éveillé la curiosité de plusieurs historiens.

Ainsi, lorsqu’il évoquait le premier et le deuxième Temple de Jérusalem, il employait le mot «maison», traduction littérale de l’hébreu « Bayit »

Il était également capable de citer longuement des textes de la Thora et des prières juives, ce qui est étonnant pour une personne que l’on prétend chrétienne.

Aussi, dans une lettre adressée aux rois catholiques lors de son premier voyage, il fait référence de manière soutenue à l’expulsion des Juifs d’Espagne, sujet qui n’avait rien à voir officiellement avec l’objet de cette lettre.

Il se référait aussi au roi David symbole de la souveraineté Juive dans la bible, en affirmant que le Dieu de David était aussi le sien.

S’adressant à ses souverains, il écrivait :

« Ayant expulsé les Juifs, vous m’avez envoyé dans l’Inde et vous m’avez fait grand amiral. Ayant abaissé ma race, vous m’avez élevé ».

Salvador de Madariaga dans son livre étonnant, révèle ce que fut sans doute le but secret de la conquête des Amériques : amasser des richesses pour reconstruire le Temple de Salomon à Jérusalem

A Baza en Espagne, il aurait assuré le roi et la reine que tous les bénéfices qu’il retirerait de son entreprise seraient consacrés à la libération de la maison de Sion et à la reconstruction du Temple.

 

Sa signature

Sa signature, incontestablement a un caractère magique et talismanique.

Il s’agit effectivement d’un pentacle, juif et kabbaliste.

Un israélite kabbaliste, M. Maurice David, a révélé à Madariaga que fils et petit-fils de rabbins, lorsqu’il avait vu le monogramme qui se trouve dans le coin supérieur gauche de toutes les lettres qu’il a adressées à son fils Diego, il avait reconnu celui que son père et son grand-père inscrivaient toujours au même endroit sur toutes leurs lettres.

C’était une vieille salutation hébraïque, une bénédiction.

Quand il écrivait une lettre privée à son fils Diégo, en haut à gauche il inscrivait les initiales Bet et Hei correspondant à la prière Juive Béezrat Hachem, (avec l’aide de Dieu), expression typiquement Juive.

D’autres opinions en concluent que Colomb a voyagé en Asie dans le but d’obtenir suffisamment d’or pour financer une croisade, cela en vue de reconquérir Jérusalem et de reconstruire le temple sacré des Juifs.

Selon Dr Gerhard Falk, auteur de Man’s Ascent to Reason (L’ascension humaine vers la raison), il aurait amené un interprète hébraïque avec lui, dans l’espoir de retrouver les dix tribus perdues.

Pour citer le linguiste sémitique Maurice David, qui a découvert la signification des symboles:

« Sur toutes ces lettres intimes, le lecteur attentif peut déceler dans le coin supérieur gauche un petit monogramme qui n’est autre qu’un ancien salut hébraïque fréquemment employé par les Juifs religieux dans le monde entier, encore jusqu’à aujourd’hui. »

La lettre de Colomb adressée au roi et à la reine fut la seule et unique de ses treize lettres à ne pas contenir ce symbole.

La linguiste Estelle Irizarry affirme après avoir analysé la langue de centaines de lettres similaires à celles écrites par Colomb qu’il s’agit de l’espagnol castillan ou ladino le dialecte judéo-espagnol.

 

Jean Marquès-Rivière a écrit :

"Encore de nos jours, des Juifs utilisent le pantacle appelé le Shadaï que portent tous les enfants israélites au moment de la cérémonie dite Bar-Mitsvah.

C’est une médaille ronde sur laquelle est inscrit, le nom divin Shadaï, dont l’usage est de tradition immémoriale.

Ce nom divin se retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes magiques et pantaculaires."

 

Cette signature se décompose en deux parties bien distinctes :

La signature, dans le bas : christoferens ; un pantacle surmonte et protège le nom, avec 7 lettres magiques et 6 points qui rappellent les 6 pointes du sceau de Salomon.

Cette magie avait donc pour but, dans l’esprit de l’Amiral (en lisant de droite à gauche, comme en hébreu) :

"De placer sous la protection de Samaël-Satan pour conjurer les tempêtes et découvrir une Terre vers le pays où le soleil se couche. Que Yahvé, le Seigneur, fasse Maître du monde le soussigné Christophe Colomb."

Salvador de Madariaga fait remarquer également la forme triangulaire de la signature et pense à la Kabbale.

Il ajoute que l’arrangement des S pointés fait apparaître l’écu de David (bouclier de David) ce qui est exact.

   

Le départ

Le jour du départ de Colomb est aussi d’une importance notoire.

Le départ des caravelles fixé le 31 juillet 1492, était le même jour que la date limite du décret de l’Alhambra obligeait les Juifs à quitter l’Espagne.

Mais cette date fut repoussé de plusieurs jours par Christophe Colomb, car ce jour correspondait au 9 Av, jour de deuil et de jeune du calendrier juif commémorant le souvenir de la destruction des Temples de Jérusalem.

Il entama donc, son odyssée le 03 août, le 11 Av, soit deux jours après.

Il emmena avec lui un interprète parlant Hébreu Luis de Torres.

Après son second voyage en Amérique Colomb découvrit la Jamaïque.

Il obtint le titre de vice-roi de l’île et réussit à convaincre les souverains Espagnols d’autoriser des marranes à y émigrer.

 

Testament

Il ordonna qu’un dixième de son patrimoine soit donné en charité en vue de la dot de jeunes filles nécessiteuses, une coutume juive.

Il demanda à ce qu’on transmette de l’argent à un certain juif qui vivait à proximité du quartier juif de Lisbonne.

Détail particulièrement révélateur, son testament contenait une espèce de signature secrète, en forme triangulaire composée de points et de lettres qui ressemble à des inscriptions découvertes sur des pierres tombales de cimetières juifs en Espagne.

En la traduisant, on s’est aperçu que cette signature secrète renfermait une prière censée remplacer le kaddish (prière mortuaire juive) hébraïque, dont la récitation était interdite en Espagne.

Avant sa mort, il demanda à ses enfants et à sa belle-fille Maria de Toledo veuve de son fils Diego de protéger les marranes d’origine Juive et d’empêcher l’inquisition de s’installer à la Jamaïque. Après la découverte du Nouveau Monde, l'Espagne introduisit l'Inquisition dans ses colonies américaines et procéda contre les Maranos et les Juifs qui y avaient cherché refuge sauf la Jamaïque.

Selon l’écrivain Oscar Serrano, l’église catholique a refusé de canoniser Colomb quand elle apprit qu’il était judaïsant.

 

Jérôme Attal pour histoire-du-peuple-juif.com

 

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